Sentience

Student Network for animal rights | Réseau animaliste étudiant

[Texte] Végétarisme, veganisme, des mots qui voilent

Vous trouverez dans cette section de la documentation et des débats spécifiquement destinés aux militant-e-s en devenir. L'objectif n'est pas de vous convaincre que l'exploitation des animaux est une mauvaise chose et qu'il faut militer contre, mais de vous aider à réfléchir aux revendications que vous voudriez porter et au type d'actions dans lesquelles vous pourriez vous engager.
Voyez aussi la rubrique « Agir » de notre site web : http://asso-sentience.net/agir

[Texte] Végétarisme, veganisme, des mots qui voilent

Messagepar David » Sam 1 Nov 2014 12:34

Coucou,

Ci-dessous un texte que j'ai écris cet été, qui serait à retravailler mais que je vous partage quand même.

"Végétarisme, veganisme : des mots qui voilent et freinent

Aujourd’hui, nous sommes des dizaines de millions à travers le monde à refuser de manger des animaux pour eux-mêmes, ainsi que les produits de leur esclavage.
Ce boycott est le plus étendu de tous les temps. Même s’il est vécu le plus souvent isolément, il n’en reste pas moins un acte éthique et (donc) politique. C’est un acte de contestation contre un ordre social très enraciné. Cette contestation génère en réaction des sanctions sociales (exclusion, ridiculisation, déni, invisibilisation, déligitimation, etc..) que nous subissons au quotidien.

L’usage des notions de végéta*isme et de veganisme pour décrire concrètement notre mode de contestation contribue en fait à l’invisibilisation de nos convictions, en réduisant notre engagement à un mode de vie.
Ces mots englobent des réalités et des représentations beaucoup plus diverses que le refus de consommer des produits animaux pour les animaux. Dans le sens commun, un végétarien est un ascète, un hygiéniste ou encore un écologiste, bien plus qu’un opposant au massacre des animaux. La question animale est ainsi facilement dissoute dans un fatras de motivations personnelles diverses.
Ainsi les définitions sociales du végétarisme et du veganisme, plurielles et floues, contribuent à voiler nos motivations et empêchent de nous penser comme mouvement social et politique, et par conséquent à nous organiser en tant que tel.
Le boycott des produits animaux ne doit plus être considéré comme un mode de vie qui ne concerne que celui qui le mène, mais comme une action qui s’inscrit dans une lutte politique qui vise à l’abolition de l’esclavage animal au niveau de la société tout entière. Pour cela nul besoin des notions de « végétarisme » et de « veganisme », y compris au quotidien. Nul besoin de ces étiquettes pour nous définir : nous refusons de manger des animaux, point.
Par leurs usages sociaux, au sein et en dehors des réseaux militants, les notions de végéta*isme et de veganisme confortent les militants et l’ensemble de la population dans l’idée que nous sommes une communauté qui, selon le modèle de l’intégration à la française (assimilationniste), doit rester invisible en tant quel telle, en s’assimilant le mieux possible au modèle dominant. Ce qui rend caduque toute idée de solidarité interne par la mobilisation collective. La solidarité « entre végés », sur les réseaux sociaux, par exemple, existe mais elle s’inscrit parfaitement dans le modèle individualiste et dans l’optique d’assimilation. La question qui revient le plus souvent sous des formes différentes est donc : comment faire passer mes idées auprès de mes proches sans me faire rejeter ? Pour y répondre, chacun a ses trucs et astuces, ses conseils, ses recettes.

Derrière la volonté de dépolitisation, qui se traduit dans les discours par une invisibilisation des animaux, il y a une volonté d’intégration, ou autrement dit une crainte de la marginalisation, qui est compréhensible. Etre dans la confrontation au quotidien et de manière isolée n’est pas vivable. Il faut donc trouver des stratagèmes pour concilier intégration et convictions, un de ceux-ci est de penser le conflit comme néfaste à la cause, par exemple de voir dans chaque réaction hostile un échec. En ce sens, il s’agit de confondre ce qui est bon pour nous en tant qu’acteur social et ce qui est bon pour la cause.
Ainsi, plutôt que d’assumer nos idées subversives (ce qui est plus facile collectivement !), nous sommes tentés, au nom de l’efficacité mais aussi par souci d’intégration, de les lisser, de les sophistiquer pour mieux les intégrer (et nous avec) à ce que nous estimons être les valeurs et les normes dominantes. Pourtant, fondamentalement, nous ne sommes pas une communauté que la société doit respecter au nom des « droits de l’Homme » et de la diversité culturelle, mais un mouvement social naissant, porteur d’idées révolutionnaires, pour plus de justice. Nous nous situons dans la lignée de certains mouvements de travailleurs, des mouvements anti-esclavagistes, de libération des femmes, etc… qui eux aussi ont lutté et luttent encore contre l’injustice et pour l’égalité.
Sans cette perspective de mobilisation collective, le boycott des produits animaux perd presque tout son sens parce qu’il est totalement illusoire de penser que l’on change une société simplement en convertissant un à un les individus qui la composent.

La « propagande » végétariste et veganiste est précisément fondée sur cette idée libérale selon laquelle la société n’est rien de plus qu’un ensemble d’individus isolés les uns des autres, et qui doivent par conséquent changer un à un... si ils le veulent. Cette idée est potentiellement néfaste au mouvement animaliste, comme à tous les mouvements sociaux.

On voit les dégâts de cette idéologie libérale et individualiste par exemple dans les usines et autres lieux de travail où le progrès n’est (presque) plus pensé qu’à l’échelle individuelle, au cas par cas, rendant inutile la solidarité et la mobilisation collective. Or qui pourrait prétendre, aujourd’hui, que la situation des travailleurs s’améliore globalement ?

On voit aussi ses dégâts en s’intéressant aux représentations sociales des chômeurs, qui malgré l’aspect structurel de plus en plus évident du chômage, sont considérés comme responsables de leur situation, et non plus comme victimes d’un système économique. Ce qui rend presque impensable toute solidarité entre chômeurs et ainsi toute perspective de progrès.
Et nous verrons ses dégâts demain dans notre mouvement lorsque nous nous rendrons compte que le poids politique du mouvement animaliste ne correspond pas au poids numérique des végéta*iens, et que nous serons incapables d’obtenir des avancées majeures pour les animaux malgré un nombre grandissant de végéta*iens, parce que nous aurons contre nous des forces politiques, mêmes moins nombreuses, beaucoup mieux organisées."
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Re: [Texte] Végétarisme, veganisme, des mots qui voilent

Messagepar Elodie » Sam 1 Nov 2014 13:24

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Coucou pas encore lu, mais là tu l'as partager dans la section public, je me dis peut-être que tu le préfèrerais en section privé. Dans ce cas, tu peux déplacer le sujet dans "entre nous" qui n'est vu que par les inscrits.
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Re: [Texte] Végétarisme, veganisme, des mots qui voilent

Messagepar Elodie » Sam 1 Nov 2014 14:51

Coucou, je l'ai lu, je l'ai beaucoup aimé. Tu le publierais sur le blog ? (partie "Expression Libre") (en anonyme ou sous ton nom / pseudo). Si puis-je te faire quelques retours :

David a écrit:"Végétarisme, veganisme : des mots qui voilent et freinent


=> véganisme pour le reste du texte.
ou veganism. En français ou en anglais, il faut choisir :D

David a écrit:Ces mots englobent des réalités et des représentations beaucoup plus diverses que le refus de consommer des produits animaux pour les animaux.


Répétition => pour des raisons éthiques

David a écrit:Dans le sens commun, un végétarien est un ascète, un hygiéniste ou encore un écologiste, bien plus qu’un opposant au massacre des animaux.


Point. Ce mot ne renvoie pas uniquement à un opposant...

David a écrit:La question animale est ainsi facilement dissoute dans un fatras de motivations personnelles diverses.


dissoute => je propose "étouffée"

David a écrit:végéta*isme et de veganisme


Tu utilises depuis le début du texte "végétarisme et véganisme", dans un soucis de cohérence dans le texte et de compréhension, je poursuivrais ainsi plutôt que de passer à "végéta*isme".

David a écrit:Etre dans la confrontation au quotidien et de manière isolée n’est pas vivable.


Être

David a écrit: Il faut donc trouver des stratagèmes pour concilier intégration et convictions, un de ceux-ci est de penser le conflit comme néfaste à la cause, par exemple de voir dans chaque réaction hostile un échec. En ce sens, il s’agit de confondre ce qui est bon pour nous en tant qu’acteur social et ce qui est bon pour la cause.
Ainsi, plutôt que d’assumer nos idées subversives (ce qui est plus facile collectivement !), nous sommes tentés, au nom de l’efficacité mais aussi par souci d’intégration, de les lisser, de les sophistiquer pour mieux les intégrer (et nous avec) à ce que nous estimons être les valeurs et les normes dominantes.
Pourtant, fondamentalement, nous ne sommes pas une communauté que la société doit respecter au nom des « droits de l’Homme » et de la diversité culturelle, mais un mouvement social naissant, porteur d’idées révolutionnaires, pour plus de justice. Nous nous situons dans la lignée de certains mouvements de travailleurs, des mouvements anti-esclavagistes, de libération des femmes, etc… qui eux aussi ont lutté et luttent encore contre l’injustice et pour l’égalité.


Très bon.

David a écrit:Sans cette perspective de mobilisation collective, le boycott des produits animaux perd presque tout son sens parce qu’il est totalement illusoire de penser que l’on change une société simplement en convertissant un à un les individus qui la composent.


je déteste ce mot "convertir" qui renvoie à un vocable religieux, je préfère encore "convaincre".

Proposition de reformulation :
Sans cette perspective de mobilisation collective, le boycott des produits animaux perd presque tout son sens dès lors que l'on pense changer une société simplement en convainquant un à un les individus qui la composent.

David a écrit:La « propagande » (=> idéologie ?) végétariste et veganiste est précisément fondée sur cette idée libérale selon laquelle la société n’est rien de plus qu’un ensemble d’individus isolés les uns des autres, et qui doivent par conséquent changer un à un... si ils le veulent. Cette idée est potentiellement néfaste au mouvement animaliste, comme à tous les mouvements sociaux.


David a écrit:On voit les dégâts de cette idéologie libérale et individualiste par exemple dans les usines et autres lieux de travail où le progrès n’est (presque) plus pensé qu’à l’échelle individuelle, au cas par cas, rendant inutile la solidarité et la mobilisation collective. Or qui pourrait prétendre, aujourd’hui, que la situation des travailleurs s’améliore globalement ?


Tu devrais citer des livres, auteurs, études, chiffres de ce que tu avances, là. :p
Et globalement, pourquoi ne pas renvoyer vers d'autres personnes qui pensent ainsi (brochure de yves et pierre) ?

David a écrit:Et nous verrons ses dégâts demain dans notre mouvement lorsque nous nous rendrons compte que le poids politique du mouvement animaliste ne correspond pas au poids numérique des végéta*iens, et que nous serons incapables d’obtenir des avancées majeures pour les animaux malgré un nombre grandissant de végéta*iens => au Royaume-Uni c'est tout à fait ça (CF Thomas Lepeltier qui pourra t'en parler, j'en ai parlé au Festival Végane de Montréal avec lui. Beaucoup de végétarien, très accepté, le véganisme beaucoup moins au contraire de ce qu'on pourrait en penser. Et aucun mouvement politique : tout le monde peut exercer son alimentation idem au Québec CF plus bas), parce que nous aurons contre nous des forces politiques, mêmes moins nombreuses, beaucoup mieux organisées."


à développer davantage.

Je pense que tu as tout à fait raison et qu'il ne faut pas attendre le temps qui passe pour la France avant d'en parler et de développer ce à quoi concrètement ça aboutit. Je vois ici et maintenant ces dégâts au Québec. A ce sujet, lire mon CR sur le resto entre végé à Trois-Rivières. Pour moi, ici les végé ne sont pas des alliés. C'est vraiment une toute autre mentalité, même si en France on peut se dire que c'est pas le paradis, ça reste quelque part plus "évoluer pour les animaux" en terme de "mouvement".

Ceci-dit, pour ce qui est de Trois-Rivières, je trouve que ce n'est pas généralisable à l'ensemble du Québec. Trois-Rivières, par rapport à la France 'est une petite ville, bien que par rapport au Québec c'est "connu" de tous. Quelque part, Montréal ce n'est pas le Québec, c'est une sorte d'entre deux. Mais globalement ici ou à Montréal, il est plus facile pratiquement d'être végétarien : saucisses, fromages véganes, jambon, végépâté, tofu, plats préparés surgelés (pizza, nuggets...) laits de soja/d'amendes divers et viariés accessibles dans tous les supermarchés. A Montréal, un resto végane (et non végétarien) ouvre chaque mois.
C'est vraiment énorme, mais peut-on s'en réjouir ?

Surement dans une certaine mesure, puisque le développement des alternatives donnent moins de raisons de poursuivre la conso de produits animaux, etc. Mais ici, chacun est végane/végé dans son coin. Il y a une acceptation sociale globale car ici "tu fais ce que tu veux, je fais ce que je veux". Quand je demande, que fait "l'association végétarienne de Montréal" on m'explique qu'elle n'est plus très active mais qu'avant il y avait des sorties resto d'organisées, qu'il y a des rabais (très populaires ici)... Comme si ça c'était "agir" pour les animaux.

Montréal est très peu active niveau animalisme (c'est un équivalent plus médiocres des groupes locaux français). Plus médiocre, pck qu'en France les gpes locaux relais par exemple les actions de L214, qui ne ciblent pas les individus mais des intermédiaires de l'industrie. Il y a davantage de "stratégies" de politisation du mouvement (auquel les Estivales contribuent, je trouve, d'ailleurs, y'a toujours pas d'organisateurs... soit dit en passant). Les quelques végé pour les animaux qui veulent agir ici ne voit pas autre chose qu'à travers le prisme "il faut qu'on se réunisse entre végé" et en gros qu'il faut être gentil (CF la fille qui veut tuer elle-même les animaux pour sa famille plutôt qu'en acheter au supermarché (-même si au niveau des conséquences c'est moins pire, je trouve grave d'en arriver à autant de skizophrénie, en passant, ici l'idéologie de la Nature et la Chasse sont bien ancrés), se réunir entre végé mais pourquoi faire ? Mystère.

A Québec, la capitale de la province, il y a eu quelques initiatives de faire des actions antispé, mais ce fut un échec, ça prenait pas du tout (4 personnes pour un sang des bêtes), alors que y'a bel et bien des végé là-bas. Cela fait style un an que l'asso "Voix Animale" a vu le jour, un français antispé avec qui je suis en contact et qui fait partie des fondateurs (comme c'est étonnant x)) disait qu'au début il y croyait pas trop, là ça prend peu à peu... Je le vois dans deux semaines. Faut voir sur le long terme.

idem, ici j'ai été étonné que des "intellos" soient plutôt francionniste (en mode : faut avoir un discours cohérent et claire => véganisme et l'idée selon laquelle que les campagnes sectorielles peuvent ralentir l'abolition voir causer plus de souffrances !!!). En France, Francionne est juste méprisé, il est vu comme une sorte de bouffon (il avait dit que la marche pour la fermeture des abattoirs n'étaient pas abolitionniste mais "welfariste" parce que c'était pas contre toute l'exploitation des animaux, et que ça touchait que les abattoirs (viandes, poisson), alors qu'on sait très bien que le lait et les oeufs en serait aussi affectés si les abattoirs venaient à fermer ;) ). Je me demande si une telle position ne s'explique pas par l'absence de mouvement pour les animaux et donc de conscience des avantages pratiques à s'attaquer en fin d'année au foie gras, tout au long de l'année aux oeufs, à la viande de lapins, etc.

Notons en outre qu'ici, on est presque à 100% d'intensif au niveau des élevages, et même voir pire qu'en Europe (même si en Europe on est dans le pire, faut qu'en même admettre qu'ici c'est le pire du pire). Donc plus facile de devenir végane (même si c'est pas le paradis), une meilleure acceptation sociale, mais concrètement les animaux vivent le pire du pire sans que personne ne voit autre chose à faire que d' "être végane". Des milliers de personnes sont venus au Festival Végane. On pourrait penser qu'il y a du potentiel, mais il manque l'état d'esprit. Pas de quoi faire trembler l'industrie de la viande avec tous ces véganes/végé. Finalement, ça montre bien, qu'une manif à 5000 personnes (ou 10'000 véganes en ville) fait moins peur qu'un groupe de 10 personnes organisés et déterminés (CF la conférence de Léonardo Anselmi aux Estivales qui avait participé au lancement d'un mouvement pro abolition de la corrida en Catalogne, à 4 personnes - compétentes, déterminés et organisés- on connait la suite : la victoire). En bref, je ne sais pas si je peux conclure ça mais j'ai l'impression d'en être poussé : l'accessibilisation du véganisme et son évolution ne rime en rien avec un mouvement social pour les animaux organisés et déterminés.

Il ne reste plus qu'à davantage s'organiser et s'imprégner des mouvements sociaux passés et à l'étranger pour envisager nos luttes avenir et la libération animale.
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Re: [Texte] Végétarisme, veganisme, des mots qui voilent

Messagepar Mata'i » Jeu 25 Juin 2015 06:13

Je ne découvre que maintenant ce super texte de David et la super réponse d'Élodie (et j'ai parcouru le super — encore ! — compte-rendu de la conférence de Léonardo Anselmi). Je pense que ce texte a toute sa place dans la rubrique « Expression libre » du site. L'as-tu modifié depuis le temps, David ?
« La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui vient couverte du masque de la légalité. »
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Re: [Texte] Végétarisme, veganisme, des mots qui voilent

Messagepar David » Jeu 16 Juil 2015 14:39

Coucou,
excusez moi pour cette réponse très très tardive... je n'ai toujours pas prit le temps de le modifier en prenant en compte les remarques d'Elo mais je vais le faire d'ici peu pour publication sur le site.

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Re: [Texte] Végétarisme, veganisme, des mots qui voilent

Messagepar Mata'i » Dim 10 Avr 2016 13:15

Ça vaudrait le coup... :)
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