[Livre] Lecture de Vaches à lait
Posté: Sam 8 Nov 2014 20:51Livre : Vache à lait – Dix mythes de l'industrie laitière
Auteur : Élise Désaulniers
Préface : Normand Baillargeon
Quelqu'un ici l'a lu ? Il me semble qu'il peut être acheté via L214.
Commentaires : lecture facile, livre documenté. Répond à l'argument du « naturel » mais ne remet pas en question la notion même de naturel (aboutit souvent à des discussions en ping / pong)
Citations et critiques :
- Le fait que beaucoup d'humains ne boivent pas de lait n'est pas une preuve que le lait n'est pas essentiel à la santé.
« La preuve : 75 % des humains sur terre ne boivent de lait » p 20
=> sous-entends que les 75 % d'humains sont en bonne santé sans lait, or beaucoup doivent être carencé.
A la télé, un chercheur de Harvard évoquait en novembre 2014 sur radio Canada en évoquant le peuple grecque en très bonne santé et fort consommateurs de produits laitiers.
« boire du lait n'a rien de naturel, de nécessaire, ni de normal » p 21
Référence à Mélanie Joy. Je n'aime pas le mot « normal ». Dans notre société il est tout à fait normal (la norme sociale) de boire du lait. En revanche, ce n'est pas acceptable moralement et ça ne devrait donc plus être normal.
Page 41 : « ce qui compte, c'est la biodisponibilité ». On absorberait 30 % du calcium dans les produits laitiers et les aliments fortifiés (jus d'orange, tofu, lait de soja). Le double pour certains légumes verts (brocolis, chou kale...).
Page 42 : le paradoxe du calcium dont fait part Gary Yourofski dans sa conférence est finalement une fausse piste. L'idée était : les protéines animale acidifient le sang (décalcification des os) => plus de fractures dans les pays développés (forte consommation de produits animaux => osthéroporose).
Mais en fait la viande augmente la qté de calcium absorbée. Le calcium excrété ne serait donc pas celui des os mais un exédant. Les fractures peuvent s'expliquer par le mode de vie.
Page 43 : la vitamine D est essentielle à la santé des os. Au Québec, la vitamine D est ajouté depuis les années 1960, après qu'un médecin avait fait pression sur le gouvernement pour la rajouter afin de lutter contre le rachitisme des enfants.
Page 45 : l'hiver il est conseillé à tous les canadiens de prendre des compléments en vitamine D même ceux qui boivent du lait.
Page 55
La forte conso de lait est liée aux grossesses de jumeaux (5* plus de chances d'en avoir).
Page 59
On peut être allergique au lait depuis des années sans forcément s'en rendre compte. Symptômes : maux de tête, asthme. Le retrait des produits laitiers à 44 asthmatiques et migréneux aboutit à ce que 33 trouvèrent une amélioration.
(j'ai une anecdote d'un gars partie au Japon et qui se rend compte sur place qu'il digérait très mal le lait => il n'en consommait plus au Japon)
Page 125
« Le fromage comme la viande est une source importante de CO2 : il vaudrait mieux s'abstenir de produits d'origine animale un jour par semaine qu'être locavore à temps plein ! »
Page 132
« une équipe de l'école polytechnique de Montréal a évalué que, en 2006, l'industrie canadienne du lait avait émis l'équivalent de 9 247 632 tonnes de CO2. C'est bp plus que l'ensemble de l'industrie aérienne (6 200 000 tonnes) ou que la production minière (8 000 000 tonnes). »
Auteur : Élise Désaulniers
Préface : Normand Baillargeon
Quelqu'un ici l'a lu ? Il me semble qu'il peut être acheté via L214.
Commentaires : lecture facile, livre documenté. Répond à l'argument du « naturel » mais ne remet pas en question la notion même de naturel (aboutit souvent à des discussions en ping / pong)
Citations et critiques :
- Le fait que beaucoup d'humains ne boivent pas de lait n'est pas une preuve que le lait n'est pas essentiel à la santé.
« La preuve : 75 % des humains sur terre ne boivent de lait » p 20
=> sous-entends que les 75 % d'humains sont en bonne santé sans lait, or beaucoup doivent être carencé.
A la télé, un chercheur de Harvard évoquait en novembre 2014 sur radio Canada en évoquant le peuple grecque en très bonne santé et fort consommateurs de produits laitiers.
« boire du lait n'a rien de naturel, de nécessaire, ni de normal » p 21
Référence à Mélanie Joy. Je n'aime pas le mot « normal ». Dans notre société il est tout à fait normal (la norme sociale) de boire du lait. En revanche, ce n'est pas acceptable moralement et ça ne devrait donc plus être normal.
Page 41 : « ce qui compte, c'est la biodisponibilité ». On absorberait 30 % du calcium dans les produits laitiers et les aliments fortifiés (jus d'orange, tofu, lait de soja). Le double pour certains légumes verts (brocolis, chou kale...).
Page 42 : le paradoxe du calcium dont fait part Gary Yourofski dans sa conférence est finalement une fausse piste. L'idée était : les protéines animale acidifient le sang (décalcification des os) => plus de fractures dans les pays développés (forte consommation de produits animaux => osthéroporose).
Mais en fait la viande augmente la qté de calcium absorbée. Le calcium excrété ne serait donc pas celui des os mais un exédant. Les fractures peuvent s'expliquer par le mode de vie.
Page 43 : la vitamine D est essentielle à la santé des os. Au Québec, la vitamine D est ajouté depuis les années 1960, après qu'un médecin avait fait pression sur le gouvernement pour la rajouter afin de lutter contre le rachitisme des enfants.
Page 45 : l'hiver il est conseillé à tous les canadiens de prendre des compléments en vitamine D même ceux qui boivent du lait.
Page 55
La forte conso de lait est liée aux grossesses de jumeaux (5* plus de chances d'en avoir).
Page 59
On peut être allergique au lait depuis des années sans forcément s'en rendre compte. Symptômes : maux de tête, asthme. Le retrait des produits laitiers à 44 asthmatiques et migréneux aboutit à ce que 33 trouvèrent une amélioration.
(j'ai une anecdote d'un gars partie au Japon et qui se rend compte sur place qu'il digérait très mal le lait => il n'en consommait plus au Japon)
Page 125
« Le fromage comme la viande est une source importante de CO2 : il vaudrait mieux s'abstenir de produits d'origine animale un jour par semaine qu'être locavore à temps plein ! »
Page 132
« une équipe de l'école polytechnique de Montréal a évalué que, en 2006, l'industrie canadienne du lait avait émis l'équivalent de 9 247 632 tonnes de CO2. C'est bp plus que l'ensemble de l'industrie aérienne (6 200 000 tonnes) ou que la production minière (8 000 000 tonnes). »