Vous trouverez dans cette section de la documentation et des débats spécifiquement destinés aux militant-e-s en devenir. L'objectif n'est pas de vous convaincre que l'exploitation des animaux est une mauvaise chose et qu'il faut militer contre, mais de vous aider à réfléchir aux revendications que vous voudriez porter et au type d'actions dans lesquelles vous pourriez vous engager. Voyez aussi la rubrique « Agir » de notre site web : http://asso-sentience.net/agir
D'accord, pas tout à fait sur la question animale, mais... L'humanité, où plutôt l'idée de la nature humaine, ce qui revendique une exceptionnalisme humain, et par la suite, une apothéose/déification humanistique, joue un rôle indéniable dans la fonctionnement et la subsistance d'une société carniste. Ainsi, l'analyse et la compréhension de la construction sociétale de l'humanité portent beaucoup d'avantages à la perception des bases des arguments anthropocentriques, leurs origines, et ultimement, leur fonction en tant que 'bulle protectrice' pour la diminution, et souvent la suppression, de la valeur des vies, des droits et de la souffrance des animaux qui à la fois se cache derrière et se révèle à travers les pubs, les stéréotypes, les "traditions", etc.
(Pardon pour ça, j'ai voulu pratiquer mon français là )
Bref, je vais poster des vidéos des théories sur la nature humaine, sa création et sa commercialisation:
J'ai vu la rediffusion de ce reportage aujourd'hui sur France 5 après l'avoir raté la première fois. Pour la plupart, c'est orienté vers les consommateurs des animaux, mais de 18:00 minutes jusqu'à 23m, c'est vachement intéressant à voir les élevages des poissons, et comment ils marchent, encore plus intéressant sont les 30 secondes donné à la question de la santé et le bien-être des poissons dans ces élevages, bien que ça soit vraiment court, c'est quelque chose de positif que c'était mentionné du tout!
Aussi, d'intérêt est la "confusion" (c'est à dire, les réclamations frauduleuses des vendeurs) de l'origine des beaucoup de poissons dits 'pêchés' alors qu'ils viennent des élevages; montrant que, comme d'hab, si on mange les animaux, on sait jamais ce qui est dans l'assiette, ni la souffrance qui l'y a livré.
J'ai regardé cette vidéo hier soir, et je l'ai trouvée vachement bien. Elle évite pour la plupart le naturalisme (c'est là quand même) et pour la première partie, elle se concentre sur l'aspect appris du carnisme (elle n'utilise pas le mot).
On apprend que la viande des animaux non-humains sont une source 'naturelle' des protéines, et ainsi est mise en valeur en tant que, souvent, la seule source définitive et plus puissante des 'protéines' et des substances nutritive. D'ailleurs, leur statut serviteur est renforcé par le langage que nous avons, spécifiquement que la vache "nous donne son lait", il n'y a pas d'autre mot, ça se dit pas qu'une vache a un "période de lactation", ce qui crée cette image de la vache en tant qu'outil pour les humains, comme "baaah, elle peut pas arrêter de produire le lait, ça serait du gaspillage si nous le prenions pas!". On est encouragé de ne penser qu'à nous mêmes.
Elle aborde aussi la fameuse question; "pourquoi buvons-nous le lait?", mais plutôt d'un perspectif spéciste, elle ne parle pas beaucoup du côté historique. On est dégoûté par le lait humain, parce qu'on connait le processus derrière sa production, et ça mène a un réflexe normative de sa consommation. Pour boire le lait humain, il faut être un bébé ou un(e) dévient(e). Goudreau ne se concerne pas avec comment cet avis s'est développé, mais seulement qu'il existe, et il est devenu un norme. La docilité des animaux non-humains est le facteur le plus important dans le choix de ceux qui sont des sources 'normales'.
Aussi, sa réponse à la question de "Ah, vous êtes végétalienne? J'ai essayé une fois et le médecin m'a dit qu'il faut que je mange la viande/ j'étais trop fatigué pendant ce temps, et quand j'ai mangé un hamburger je me sentais tellement mieux/etc." c'est de poser des questions, genre "ah oui? Pourquoi? Vous vous rappelé ce que vous avez mangé?" ça devient pas un truc de "aaah, j'ai toutes les réponses moi!", mais ça reste un dialogue et pas un monologue! Aussi, elle présente un peu l'idée contre la 'conversion' des gens, ce qu'ils font avec les réponses et l'information n'est pas important, ceux qui sont intéressés vont chercher un peu plus, ceux qui ne sont pas... vont pas!
Aah, je vais pas décrire tout le truc, mais c'est bon!
Citation préférée: "there is no such thing as a slaughter-free animal-agriculture system"
Bon le discours c'est « Réduisons d'abord le nombre d'animaux que nous tuons pour nous nourrir, et ensuite on se souciera d'être gentil envers ceux qui restent. », mais peut-être que c'est un moyen de faire un premier pas pour les gens qui mangent beaucoup d'animaux ?
Ce n'est pas une vidéo mais une conférence audio de L214 sur la façon dont les gens peuvent être convaincus ou non par le discours végane. Je la trouve très intérressante personnellement =)
Comme je l'ai déjà dit, l'aspect "faire devenir les gens véganes / végétariens" m'intéresse clairement moins que leur montrer que les animaux sont des êtres sentients, l'exploitation dont ils sont victimes etc. Soit, montrer les solutions c'est important, mais parler de santé ("c'est mieux" plutôt que "c'est possible") ou des problèmes écologiques au lieu des problèmes éthiques c'est rentrer dans l'invisibilisation des animaux...
Oui c'est ce qu'expliquait Insolente veggie et je suis bien d'accord. Mais bon, le welfarisme peut être un premier pas, ça « peut servir » comme le dit le titre de ce fil ! La première association de protection animale sur laquelle je suis tombé fut la PMAF...